Il est très facile de faire qu’un projet de parking ou de voie perméable soit un fiasco. Il ne suffit pas d’opter pour des dalles engazonnées ou des pavés drainants. Encore faut-il bien concevoir son projet pour assurer précisément l’effet drainant et la portance du système de parking.
Dalles drainantes : comme leur nom l’indique
Les solutions drainantes se sont multipliées sur le marché depuis que les maîtres d’ouvrage souhaitent des parkings un peu moins monotones et que la législation incite à créer des surfaces perméables. Ces nouvelles solutions offrent à la fois esthétisme et fonctionnalité, permettant de mieux gérer les eaux de pluie tout en réduisant les risques d’inondation. Cependant, il est important de prendre en compte le coût estimé d’un parking perméable, qui peut varier en fonction des matériaux utilisés et de la conception choisie. Malgré cela, l’investissement initial peut être rentabilisé à long terme grâce aux économies réalisées sur l’entretien et la gestion des eaux. Pour garantir l’efficacité d’un projet, il est essentiel de suivre les étapes pour un parking perméable réussi. Cela inclut une étude préalable du terrain, le choix adapté des matériaux et une conception réfléchie pour maximiser l’absorption des eaux. En respectant ces étapes, non seulement on optimise la durabilité de la surface, mais on contribue également à la préservation de l’environnement. En plus de ces considérations techniques, il est important de souligner les avantages d’un parking végétalisé, qui intègre des espaces verts favorisant la biodiversité et améliorant la qualité de l’air. Ces installations réduisent également l’effet d’îlot de chaleur, créant des environnements urbains plus agréables. Ainsi, un parking végétalisé ne se contente pas seulement de gérer les eaux de pluie, mais participe également activement au bien-être des usagers et à l’esthétique urbaine. Les pavés drainants constituent une alternative particulièrement intéressante, offrant une solution durable et esthétiquement plaisante. Parmi les avantages des pavés drainants, on trouve leur capacité à réduire le ruissellement, ce qui aide à prévenir les inondations tout en permettant à l’eau de s’infiltrer progressivement dans le sol. En intégrant ces pavés dans les projets de stationnement, non seulement on améliore la fonctionnalité des espaces, mais on contribue également à la gestion des eaux pluviales de manière efficace et écologique. Il est également essentiel de définir des critères pour un parking perméable efficace, tels que la pente adéquate pour le drainage et l’usage de matériaux perméables capables de supporter le poids des véhicules. En respectant ces critères, il devient possible de maximiser l’efficacité du système tout en garantissant la sécurité des usagers. De plus, une sensibilisation des utilisateurs aux bienfaits d’un tel aménagement peut favoriser une meilleure acceptabilité et un entretien approprié des espaces verts intégrés.
Le principe est simple : celles-ci doivent laisser le sol absorber et si possible infiltrer l’eau de pluie. L’idéal est d’obtenir un coefficient de ruissellement proche de zéro, même pour des pluies importantes, en d’autres termes que toute l’eau de pluie soit absorbée par le sol. Encore faut-il faire les bons choix pour atteindre ce résultat.
Pour information, ECOVEGETAL dispose de deux systèmes, certifiés par le CEREMA, avec un coefficient de ruissellement nul (= tout s’infiltre).

Etudier l’utilisation souhaitée du revêtement
Une des grandes erreurs communément commises consiste à choisir des dalles engazonnées et à les poser sur un sol mal préparé. Si celui-ci est trop compact, les racines des végétaux ne pourront se développer et très vite, l’herbe disparaît, laissant place à un sol terreux, laid et même dangereux : l’ensemble devient boueux et glissant dès qu’il pleut très fort. De plus, une étude sur le parking végétal a révélé que la préparation adéquate du sol est essentielle pour garantir la durabilité des dalles engazonnées. En négligeant cette étape cruciale, non seulement l’esthétique du paysage est compromise, mais l’ensemble de l’écosystème peut également subir des dommages importants. Il est donc primordial de s’assurer que le sol est bien aéré et enrichi avant toute installation.
En clair, on obtient le résultat exactement inverse à l’effet recherché.
Pour parvenir à une perméabilité parfaite, l’objectif est au contraire de rendre au sol une grande partie de ses fonctions d’origine (infiltration, drainage, filtration, oxygénation, support).
Pour éviter cette erreur, il est donc important de se poser avant toute chose la question des caractéristiques recherchées :
- quelle portance à quelles charges ?
quelles sont les girations des véhicules ? - peut-on couler de l’enrobé directement contre les dalles ?
- quelle résistance aux ultraviolets et quid de l’entretien ?
Les réponses à chacune de ces questions seront bien évidemment fonction de l’utilisation attendue du revêtement (devra-t-il faire face à un trafic intense et permanent ? un trafic léger ? un trafic intense mais périodique ?). C’est en fonction de cela que l’on s’orientera vers tel ou tel type de solution perméable.
Comment assurer l’effet drainant ?
Les deux objectifs majeurs sont celui de la tenue de la structure (on songe en général à leur utilisation dans le cas de parkings, de voies d’accès et on a donc des contraintes de poids -véhicules légers, poids lourds, …) et celui de l’effet drainant.
Ce dernier sera garanti par la superposition de couches de matériaux laissant passer l’eau et résistant en même temps à des charges.
Voici la structure de base pour un revêtement perméable :
– une couche d’usure ou de surface (dalles alvéolées minérales, végétalisées ou engazonnées, pavés béton en pierre naturelle)
- en dessous: une couche de pose
- puis une couche de réglage (concassé)
- une couche de fondation composée de matériaux filtrants dont l’objectif est de constituer une fondation
Dans le cas où l’on veut des dalles drainantes, celles-ci assurent le rôle de couche de surface. Ensuite, il conviendra d’adapter la couche de réglage et celle de fondation en fonction du système choisi. Il est également essentiel de prendre en compte la nature du sol ainsi que les conditions climatiques de la région pour garantir une installation efficace. Pour cela, l’étude préalable du site permettra de déterminer la tranchée drainante optimal pour votre projet, favorisant ainsi un drainage efficace et évitant les problèmes d’accumulation d’eau. Enfin, un bon choix de matériaux et une mise en œuvre soignée contribueront à la durabilité de votre aménagement.
Sous les dalles, des couches elles-mêmes drainantes
Dans le cas de dalles engazonnées, telles qu’ECOVEGETAL GREEN, la couche de pose est en fait un substrat fertile qui est compacté. Le substrat doit permettre aux racines de se développer le plus profondément possible.
Plus bas, la couche de fondation supérieure doit aussi être drainante et fertile. Dans le cas des dalles ECOVEGETAL GREEN, par exemple, on choisit un concassé 30/60 auquel on ajoute un substrat de type Hydrofertil qui assure le développement du système racinaire et favorise le bon équilibre air/eau.
Le substrat inséré dans les vides entre le concassé après compactage doit rester meuble pour un parfait développement des racines. Pour vous en assurer, procéder au test au couteau.
Enfin, la couche de sous-fondation sera aussi drainante, avec du concassé 0/80, ce qui permet d’obtenir à la fois une bonne résistance et un passage naturel de l’eau.
Bien entendu, dans le cas de passages importants, de piétinements réguliers et de trafic intense, on préfèrera aux dalles engazonnées des dalles précultivées en ECOVEGETAL MOUSSES ou en cas extrême ECOVEGETAL PAVE, utilisant la même structure en PEBD, posée sur un dispositif équivalent, sans exigence de fertilité du substrat cette fois.

La structure alvéolaire
Reste que le secret de la dalle drainante réside dans sa structure en PEBD (polyéthylène basse densité). Le choix de ce matériau est capital. En effet, le PEBD résiste aux UV contrairement aux dalles en PEHD ou en polypropylène. Le PEBD est recyclé, ce qui est un point fort en matière d’environnement (il l’est toujours dans le cas des dalles ECORASTER utilisées par ECOVEGETAL). Et d’autre part parce que ce matériau permet une résistance à la charge tout à fait étonnante. Dans le cas des dalles de type ECORASTER, la capacité de charge à vide est de 150 t/m² à 350 t/m² selon le modèle et une fois remplie (par des pavés, de la mousse ou du gazon et leur substrat) on passe à 800t/m² !
La résistance de ce PEBD explique en soi pourquoi on peut concilier à la fois une grande résistance au trafic de véhicules et à leur poids et suffisamment de souplesse dans le sol et les substrats pour garantir aux végétaux de pousser et à l’eau de circuler.
