Coût d’un parking perméable  : ce qu’il faut savoir

Table des matières

Un parking perméable, végétalisé ou non, est écologique en ce sens qu’il contribue à la gestion de l’eau. En milieu urbain, la gestion des eaux pluviales est un problème majeur. Les dégâts des inondations, par ailleurs de plus en plus fréquentes, sont amplifiés par le fait que les sols sont imperméabilisés. Les parkings classiques sont imperméables et représentent donc autant d’obstacles au bon écoulement des eaux de pluie en ville. De plus, les parkings imperméables contribuent fortement à l’augmentation inquiétante des températures en ville : cela devient un véritable problème climatique face à la multiplication des canicules estivales.

Choisir un parking drainant et perméable signifie adopter une attitude éco-responsable sans forcément se ruiner, car, les parkings perméables sont des investissements sur le long terme. Pour vous guider dans votre choix, voici ce qu’il faut savoir sur le coût d’un parking perméable.

Coût d’un parking perméable : quel système choisir ?

Pour être d’une efficacité totale, le parking perméable doit être d’une qualité irréprochable. ECOVEGETAL propose plusieurs solutions de parkings perméables fiables, durables et rentables.

Prix d’un parking perméable végétalisé

Le choix de la dalle végétalisée est primordial. Si les dalles choisies ne tiennent pas le choc sous le poids des véhicules et que la nature des substrats utilisés génère de la boue et n’infiltre pas correctement les eaux de pluie, votre parking ne durera pas dans le temps. Attention donc aux prix trop alléchants en la matière. Les dalles peu solides et qui n’obtiennent pas un bon coefficient de perméabilité finissent par donner une mauvaise image du parking végétalisé.

En fonction des régions, des conditions climatiques et de l’usage plus ou moins intensif du parking, un parking végétal peut être engazonné ou végétalisé à l’aide de végétaux rasants comme des graminées alpines, thyms serpolets, trèfles nains, etc. (type ECOVEGETAL MOUSSES).

Le prix généralement constaté pour la création d’un parking perméable végétalisé est compris entre 110 € et 180 €/m2. Ce tarif comprend l’ensemble de l’installation du parking drainant :

  • La préparation du terrain pour le futur parking ;
  • L’étude précise du sol (portance et perméabilité) pour atteindre le meilleur coefficient de ruissellement ;
  • La pose des couches de matériaux drainants en sous-fondation en adéquation avec le projet de parking ;
  • La mise en place des dalles alvéolées du système ECOVEGETAL pour parking mousse ou parking engazonné ;
  • La finalisation de la végétalisation : ajout du substrat et pose des dalles pré-végétalisées ou semées sur place.

Combien coûte un parking perméable minéral ?

Le système constitué de dalles minérales pour un parking pavé perméable est la solution la plus économique. Les dalles alvéolaires ECORASTER sont remplies d’un concassé de granulométrie variable en fonction de l’usage du parking (plus ou moins intensif, véhicules légers ou poids lourds, voie pompiers, etc.).

Le parking perméable pavé repose sur les mêmes sous-fondations et fondations que le système minéral pour parking perméable et assure également un coefficient de ruissellement nul. Il est destiné à un usage intensif et s’adapte facilement à de nombreuses contraintes climatiques.

Coût d’un parking perméable en béton

Un parking en béton n’est pas nécessairement synonyme d’imperméabilité. En effet, il existe des solutions béton tout à fait perméables comme la dalle alvéolaire ROC et la dalle alvéolaire VILLAROC proposées par ECOVEGETAL. Posées sur un sol porteur spécialement conçu, elles offrent éventuellement un rendu végétal si on le souhaite et sont conçues pour assurer la respiration des sols urbains. Le coût d’un parking en béton drainant et perméable est estimé entre 50 € et 200 €/m². 

Les avantages d’un parking perméable sur le parking classique

Malgré des coûts d’installation souvent plus élevés, les parkings perméables restent toutefois une solution économiquement plus intéressante que les parkings imperméables.

Un parking perméable coûte-t-il plus cher qu’un parking en enrobé?

Un parking perméable est un investissement qui, sur le long terme, revient moins cher qu’un parking traditionnel en enrobé. Même si le coût d’un parking perméable est plus élevé qu’un parking imperméable au moment de sa création, ses avantages sont nombreux et finissent par le rendre plus rentable sur la durée.

  • Le prix d’un enrobé pour une voie carrossable peut aller jusqu’à 50 €/m² voire davantage si le terrassement à effectuer en amont est important ;
  • Le sol en enrobé a une durée de vie limitée et doit être refait tous les 10 ans, car, à la longue, il ne résiste pas aux ruissellements des eaux pluviales et aux inévitables affaissements de terrain ;
  • Les inondations provoquées par les parkings en béton imperméable ou en enrobé entraînent un surcoût d’entretien et de gestion des dégâts ;
  • Les parkings perméables s’inscrivent dans les directives de la loi ALUR qui préconise un maximum de 50 % des places de stationnement non perméables dans la cas des centres commerciaux, grands producteurs de places de parkings.  

Les politiques urbaines actuelles et les perspectives envisagées dans ce domaine vont toutes dans le sens d’un respect de l’environnement de plus en plus crucial face à l’expansion des villes. Le respect des sols urbains passe par l’installation de systèmes permettant une régulation naturelle des eaux pluviales et par l’utilisation de revêtements qui favorisent la respiration des sols urbains. La construction de parkings perméables, végétalisés ou non végétalisés, est de fait plus qu’une option à envisager à l’avenir dans la mesure où elle tend à devenir la norme exigée par les collectivités urbaines.

Parking perméable ou parking imperméable ? La réponse d’un expert

Florent Delacourt, directeur des ventes chez ECOVEGETAL, nous présente les avantages à investir un peu plus dans un parking perméable (végétalisé ou non) plutôt que dans un parking classique.

« Un parking perméable répond aux exigences de la loi Alur luttant contre l’imperméabilisation des sols. Il permet donc de faire plus de places de parking pour un centre commercial, par exemple, contrairement à une solution en enrobé. 

Tout comme la toiture végétalisée, le parking perméable végétalisé limite l’effet de chaleur : les végétaux absorbent une grosse partie du rayonnement et améliorent par conséquent la qualité de vie des habitants.

De plus, il permet de supprimer tout ou partie des systèmes d’évacuation des eaux de pluie, ainsi que les bassins de rétention qui peuvent coûter très cher car ils impliquent des constructions supplémentaires et prennent beaucoup de place. Un parking perméable infiltre directement les eaux de pluie. Il améliore considérablement l’aspect visuel d’un parking classique, notamment pour les zones commerciales, les supermarchés ou hypermarchés.

D’autre part, le parking perméable est constitué de matériaux provenant en très grande partie du recyclage, eux-mêmes recyclables à l’infini. Nous sommes donc dans un cycle vertueux d’économie circulaire limitant l’utilisation des ressources naturelles, au contraire de l’enrobé qui provient du pétrole.

Enfin, en infiltrant directement les eaux pluviales, il ne concentre pas les polluants. Ces mêmes polluants sont bio dégradés naturellement dans les 20 premiers centimètres de la fondation. »

SYSTEME PERMEABLE ECOVEGETAL GREEN ECOVEGETAL MOUSSES ECOVEGETAL MIXTE ECOVEGETAL MINERAL ECOVEGETAL PAVE ECOVEGETAL VILLAROC ECOVEGETAL ROC
Estimatif du système avec fondations 70-110€ 70-85€ 90-105€ 60-65€ 85-100€ 110-130€ 90-120€
***Coût estimatif au m² pour un système complet (avec fondation et sous fondation) hors déblai et évacuation (estimé à 20€ /m3) et
configurations exceptionnelles

 

D'autres questions ? toitures et parkings végétalisés

D'autres questions ?

A propos de votre projet de parking végétalisé, on risque de vous demander :

Architecte, maître d’ouvrage, bureau d’étude, économiste de la construction : lorsque vous allez avancer avec vos différents partenaires (financeurs, clients, entreprises générales, etc.) dans la présentation de votre projet, on vous posera inévitablement des questions diverses et variées.
Voici celles qu’on nous pose le plus souvent en matière de coût d’un parking végétalisé.
Vous pouvez utiliser librement et copier-coller ces réponses et documents dans vos présentations, mails, courriers, etc.

 

Que faut-il prendre en compte pour calculer le coût d'un parking écologique ?

Qui pose cette question ?

directeur hypermarché loi Alur
Directeur d'hypermarché
élu local soucieux d'environnement
Elu local

Ce type de question est souvent posé en amont du projet. En général par des élus ou des responsables d’hypermarché (loi Alur) qui savent que la notion de coût n’est pas la même que celle du prix.

Et qui savent qu’il faut comparer, en matière d’environnement, les coûts engagés et les coûts évités.

Comment y répondre

C’est souvent une question difficile pour les économistes de la construction, par exemple, dont le métier ne consiste pas en principe, à calculer des “coûts évités”. On sait que ces mêmes économistes de la construction raisonnent désormais à 50 ans en matière de bâtiment quand il s’agit par exemple d’intégrer les analyses de cycle de vie d’un projet (par exemple pour les évaluations HQE ou RGE dans le bâtiment).

 

ll peut être intéressant dans cette même logique de cumuler d’un côté les coûts engagés (construction + entretien) et de les comparer aux coûts évités (voir aussi cet article sur le retour sur investissement d’un parking perméable).

 

Les coûts engagés sont ceux qui vont être liés à la construction du projet à la date de sa construction :

  • coûts d’étude
  • coûts de réalisation de l’ouvrage lui-même
  • coûts associés liés aux exigences du PLU (éventuels bassins de rétention, aménagements, etc.)

Il faut y ajouter les coûts d’entretien :
Comme évoqué dans cet article (cf ci-dessus), l’entretien est de 30 à 50 €/m2 (le coût moyen de réfection d’un revêtement bitumineux étant de 35 €/m2, selon une étude de l’UNEP de 2018) et ce, pour une durée de vie qui n’excède pas 10 ans.
A noter que, sous l’effet du réchauffement climatique (dégâts liés aux canicules + dégâts liés aux ruissellement des eaux pluviales sur les revêtements), cette durée de vie raccourcit.

 Les coûts évités

Les coûts évités, quant à eux, sont ceux qui peuvent être évités grâce à l’utilisation d’un parking écologique, tels que les coûts de réfection. Un parking écologique de type ECOVEGETAL permettra, par exemple, de limiter considérablement ces coûts de réfection. Les premiers parkings, réalisés avec la dalle ECORASTER qui reste la référence, ont près de 25 ans et ne montrent aucun signe de faiblesse. Leur durée d’amortissement peut donc être évaluée entre 25 et 30 an. 

Les coûts évités directs (éviter d’avoir à construire un bassin de rétention en raison des exigences du PLU) peuvent aussi cacher eux-mêmes des coûts évités indirects : si le bassin de rétention à construire en cas de parking classique vient prendre la place de 5 ou 10 places de parking, cela représente pour un centre commercial, par exemple, du chiffre d’affaires en moins sur de nombreuses années. Cela peut être un coût indirect considérable qu’un parking perméable évite.

 

Dans ces coûts évités, il faut intégrer aussi ceux liés aux risques d’inondation.
En garantissant une infiltration de la quasi totalité des eaux de pluie qui tombent sur la parcelle (voire 100%), on garantit d’éviter de contribuer aux dégâts des inondations et donc à leur coûts. Si l’on prend le seul critère de réparation (ce que paie les assurances), ces coûts de réparation sont de l’ordre de 1,5 milliards par an (payés par les assurances), auxquels s’ajoutent des coûts indirects dont l’estimation dépend de la méthode de calcul.

 

Certes, ces coûts généraux et presque “macro-économiques” sont difficiles à intégrer dans un calcul de risque à l’échelle d’un simple projet. 
Cependant, si on les met en corrélation avec le niveau de risque d’inondation dans la zone sur laquelle on intervient, on peut créer un indice de coût d’inondation évité par le projet ou au moins de contribution du projet à la réduction des coûts d’inondation.

 

Comme évoqué en introduction de cet article, l’enjeu pour un parking écologique est de contribuer à la gestion de l’eau.
Ou, au moins, comme dans le serment d’Hippocrate : tout d’abord de ne pas nuire. Donc de ne pas ajouter aux dégâts provoqués d’ores et déjà ou potentiellement par l’imperméabilisation des sols du secteur concerné.

On pourra ainsi proposer dans la présentation du projet un tableau global de la contribution du projet : 

 

 

Côté “bénéfices” :
1- Coûts directs et indirects évités pour le projet lui-même (ce que seraient les coûts directs et indirects de l’imperméabilisation du parking lui-même sur 10 ou 20 ans : réfection du bitume, coût d’un éventuel bassin de rétention, manque à gagner en cas de bassin de rétention ou autres aménagement imposé,… )

2- Contribution positive à la gestion des eaux pluviale de la zone (en contribuant à l’infiltration des eaux, à l’évapotranspiration et donc à la lutte contre les îlots de chaleur, etc. ). Quand bien même cette contribution n’est pas chiffrable, elle peut, dans le cas d’une entreprise par exemple, être présentée en des termes tel que “amélioration de l’image de marque auprès des riverains”, “amélioration de la position de négociation future auprès des autorités locales”, etc.

 

Côté “coûts” :
1- Le montant total du projet de parking écologique, avec mise en évidence du surcoût par rapport à un parking classique imperméable en bitume ou gravier, véritable enjeu du raisonnement.

Présenté ainsi, le raisonnement de la prise de décision devient celui du retour sur le léger sur-investissement consenti, au regard de sa durée d’amortissement réel et de sa contribution positive à l’écosystème du quartier.

 

On pourra commencer la présentation en rappelant le B-A-BA : que les alternatives aux revêtements bitumineux pour les parkings existent !
Parfois les décideurs l’ont oublié ou n’y pensent pas pour un projet précis.

Par exemple, on peut rappeler l’existence des pavés drainants, des dalles pour parking, des plaques drainantes, des dalles à engazonner en béton, etc. De plus, il est important de rappeler la dimension esthétique : imaginer de voir stationner des voitures sur une pelouse ou sur un parking végétal fait appel au sens le plus utilisé en matière de prise de décision : la vue.

coût des inondations en France

Comment faire un parking végétalisé ?

Qui pose cette question ?

directeur hypermarché loi Alur
Directeur d'hypermarché
terrassier parking écologique
Terrassier

Ce type de question est souvent posé au moment où l’on doit choisir le type de parking perméable à réaliser. Il est posé tout autant par les maîtres d’ouvrage (directeur d’hypermarché) que par des artisans qui cherchent à élargir leur champ d’action en amont du chantier.

Ils ont besoin de bien comprendre les facteurs de succès d’un tel projet. 

Comment y répondre

Pour créer un parking végétalisé, il est important de vérifier que la végétalisation correspond bien à l’usage qui sera fait du parking. L’enjeu de perméabilité du parking peut tout à fait être atteint avec des solutions non végétalisées. Il faut donc bien avoir comparé préalablement les différentes solutions (voir cette page  comparant les systèmes possibles).

La végétalisation

C’est la question-clé pour qui n’est pas habitué à gérer la dimension végétale dans un projet de construction.
Il s’agit souvent de choisir les bonnes dalles pour assurer une surface solide et perméable qui permettra de faire pousser de la végétation. Les dalles en PEBD recyclé (de type ECORASTER) telles que celles proposées par ECOVEGETAL offrent une excellente option pour créer un parking végétalisé résistant et écologique.

Ces dalles alvéolées sont faciles à installer et permettent de créer un sol stabilisé perméable qui permet à l’eau de s’écouler à travers la surface. Autre option possible et alternative aux dalles pour parking voiture en PEBD : les dalles de pavage parking béton qui offrent aussi une excellente stabilité pour les véhicules tout en permettant la croissance de l’herbe. 

Pour créer un stationnement végétalisé, il est important de choisir des dalles à engazonner ou des dalles engazonnables béton qui permettront la croissance de l’herbe à travers les interstices.

Lors de ses recherches pour trouver la bonne solution, on entendra parler de dalles ajourées, de plaques drainantes ou de dalles drainantes pour les parkings drainants. L’important est de permettre à l’eau de s’écouler rapidement à travers la surface, évitant ainsi les problèmes d’inondation.

Il faut donc absolument raisonner en tenant compte du type de sol sur lequel on se trouve, de la façon dont l’eau devra s’infiltrer et du terrassement éventuellement nécessaire sous la surface infiltrante.

Les dalles à engazonner carrossables sont une option intéressante pour un stationnement végétalisé. Les plaques evergreen et les dalles stabilisatrices gazon sont également des options à considérer.

Il est important de noter les limites des solutions de type caillebotis qui peuvent s’écraser sous le poids des voitures et provoquer de la boue localement. En somme, le choix des dalles pour parking voiture doit être réfléchi en fonction de l’usage qui sera fait du parking, de la solidité et de la perméabilité de la surface, ainsi que de la capacité de la végétation à se développer. ECOVEGETAL propose plusieurs options intéressantes pour créer un stationnement végétalisé à la fois esthétique et écologique.

 

 

Quel gazon pour un parking ?

Se garer sur l’herbe ? Mauvaise idée.

Une étude menée par la Virginia Tech University en 2010* a montré que l’herbe naturelle avait une résistance limitée aux passages répétés de véhicules et d’engins lourds. Les résultats de l’étude ont montré que l’herbe avait tendance à se tasser et à se dégrader sous le poids des véhicules, surtout si la qualité de la pelouse était médiocre ou si le sol était trop humide ou trop sec.

D’autres études confirment que l’herbe a tendance à se tasser et à se dégrader sous le poids des véhicules, même si elle est en bonne santé.

En botanique, on sait que la résistance des espèces d’herbes et de graminées varie en fonction de leur densité, de leur profondeur racinaire, de leur croissance et de leur forme de feuille. Certaines espèces peuvent être plus résistantes aux piétinements ou aux passages répétés d’engins lourds que d’autres, mais en général, l’herbe naturelle a une résistance limitée.
Il suffit de faire l’expérience lorsque lors de grandes manifestations (brocantes, festivals, etc.), on installe les parkings dans des champs alentour et que la météo tourne à la pluie. 

 

Si le nombre de rotations des véhicules le permet

Si le nombre de rotations de véhicules moyen sur votre parking le permet, alors les systèmes ad-hoc permettront au gazon de pousser entre les structures qui, elles-mêmes, supportent le poids des véhicules.

La nature du gazon que l’on sème dans ces structures peut devenir alors une question importante.

Dans quoi pousse le gazon ?

Il existe plusieurs types de graminées qui peuvent être utilisées pour créer un gazon durable et résistant pour les parkings enherbés. Par exemple, la fétuque rouge est une variété de gazon qui est très résistante à l’usure et tolérante à la sécheresse, ce qui la rend idéale pour les parkings enherbés. Une autre option est le pâturin des prés, qui est également très résistant et durable.

En réalité, la vraiz question est de savoir dans quoi pousse le gazon du parking végétalisé.

S’il pousse directement dans de la terre, posée entre les alvéoles d’une structure donnée, alors il faudra veiller à ce que le système reste perméable et que l’on ne se retrouve pas dans le cas de figure précédent (celui des brocantes ou des festivals). 

Rien n’est plus dense que la terre. Et si elle se tasse, l’eau qui tombera dessus aura du mal à s’infiltrer et donnera un système boueux, même si du gazon a poussé entre les alvéoles.

Les dalles plastique PEBD de la marque ECOVEGETAL offrent une excellente solution pour créer des parkings végétalisés et enherbés résistants : tout simplement parce qu’ils sont drainants par nature. L’eau ruisselle entre les alvéoles, mais aussi dans les alvéoles elles-mêmes, puis que le système n’a pas recours à de la terre, mais à un substrat dont la densité est moindre que celle de la terre.

Il est donc important de noter que pour les parkings végétalisés, la structure en nid d’abeilles des dalles permet de créer un support pour des espèces végétales variées, offrant une véritable alternative à l’herbe. Les dalles permettent ainsi de créer une véritable “prairie” de plantes variées, allant des sedums aux plantes grasses. Cela permet de créer un sol perméable, résistant, qui favorise la biodiversité et offre un véritable impact esthétique.

 

* source : Virginia Tech University – “Evaluation of Turfgrass Response to Vehicle Traffic” (2010), menée par Michael Goatley, Jr. et David McCall

Florent Delacourt, directeur des ventes chez ECOVEGETAL, nous présente les avantages à investir un peu plus dans un parking perméable (végétalisé ou non) plutôt que dans un parking classique.

« Un parking perméable répond aux exigences de la loi Alur luttant contre l’imperméabilisation des sols. Il permet donc de faire plus de places de parking pour un centre commercial, par exemple, contrairement à une solution en enrobé. 

Tout comme la toiture végétalisée, le parking perméable végétalisé limite l’effet de chaleur : les végétaux absorbent une grosse partie du rayonnement et améliorent par conséquent la qualité de vie des habitants.

De plus, il permet de supprimer tout ou partie des systèmes d’évacuation des eaux de pluie, ainsi que les bassins de rétention qui peuvent coûter très cher car ils impliquent des constructions supplémentaires et prennent beaucoup de place. Un parking perméable infiltre directement les eaux de pluie. Il améliore considérablement l’aspect visuel d’un parking classique, notamment pour les zones commerciales, les supermarchés ou hypermarchés.

D’autre part, le parking perméable est constitué de matériaux provenant en très grande partie du recyclage, eux-mêmes recyclables à l’infini. Nous sommes donc dans un cycle vertueux d’économie circulaire limitant l’utilisation des ressources naturelles, au contraire de l’enrobé qui provient du pétrole.

Enfin, en infiltrant directement les eaux pluviales, il ne concentre pas les polluants. Ces mêmes polluants sont bio dégradés naturellement dans les 20 premiers centimètres de la fondation. »

SYSTEME PERMEABLE ECOVEGETAL GREEN ECOVEGETAL MOUSSES ECOVEGETAL MIXTE ECOVEGETAL MINERAL ECOVEGETAL PAVE ECOVEGETAL VILLAROC ECOVEGETAL ROC
Estimatif du système avec fondations 70-110€ 70-85€ 90-105€ 60-65€ 85-100€ 110-130€ 90-120€
***Coût estimatif au m² pour un système complet (avec fondation et sous fondation) hors déblai et évacuation (estimé à 20€ /m3) et
configurations exceptionnelles

 

D'autres questions ? toitures et parkings végétalisés

D'autres questions ?

A propos de votre projet de parking végétalisé, on risque de vous demander :

Architecte, maître d’ouvrage, bureau d’étude, économiste de la construction : lorsque vous allez avancer avec vos différents partenaires (financeurs, clients, entreprises générales, etc.) dans la présentation de votre projet, on vous posera inévitablement des questions diverses et variées.
Voici celles qu’on nous pose le plus souvent en matière de coût d’un parking végétalisé.
Vous pouvez utiliser librement et copier-coller ces réponses et documents dans vos présentations, mails, courriers, etc.

 

Que faut-il prendre en compte pour calculer le coût d'un parking écologique ?

Qui pose cette question ?

directeur hypermarché loi Alur
Directeur d'hypermarché
élu local soucieux d'environnement
Elu local

Ce type de question est souvent posé en amont du projet. En général par des élus ou des responsables d’hypermarché (loi Alur) qui savent que la notion de coût n’est pas la même que celle du prix.

Et qui savent qu’il faut comparer, en matière d’environnement, les coûts engagés et les coûts évités.

Comment y répondre

C’est souvent une question difficile pour les économistes de la construction, par exemple, dont le métier ne consiste pas en principe, à calculer des “coûts évités”. On sait que ces mêmes économistes de la construction raisonnent désormais à 50 ans en matière de bâtiment quand il s’agit par exemple d’intégrer les analyses de cycle de vie d’un projet (par exemple pour les évaluations HQE ou RGE dans le bâtiment).

 

ll peut être intéressant dans cette même logique de cumuler d’un côté les coûts engagés (construction + entretien) et de les comparer aux coûts évités (voir aussi cet article sur le retour sur investissement d’un parking perméable).

 

Les coûts engagés sont ceux qui vont être liés à la construction du projet à la date de sa construction :

  • coûts d’étude
  • coûts de réalisation de l’ouvrage lui-même
  • coûts associés liés aux exigences du PLU (éventuels bassins de rétention, aménagements, etc.)

Il faut y ajouter les coûts d’entretien :
Comme évoqué dans cet article (cf ci-dessus), l’entretien est de 30 à 50 €/m2 (le coût moyen de réfection d’un revêtement bitumineux étant de 35 €/m2, selon une étude de l’UNEP de 2018) et ce, pour une durée de vie qui n’excède pas 10 ans.
A noter que, sous l’effet du réchauffement climatique (dégâts liés aux canicules + dégâts liés aux ruissellement des eaux pluviales sur les revêtements), cette durée de vie raccourcit.

 Les coûts évités

Les coûts évités, quant à eux, sont ceux qui peuvent être évités grâce à l’utilisation d’un parking écologique, tels que les coûts de réfection. Un parking écologique de type ECOVEGETAL permettra, par exemple, de limiter considérablement ces coûts de réfection. Les premiers parkings, réalisés avec la dalle ECORASTER qui reste la référence, ont près de 25 ans et ne montrent aucun signe de faiblesse. Leur durée d’amortissement peut donc être évaluée entre 25 et 30 an. 

Les coûts évités directs (éviter d’avoir à construire un bassin de rétention en raison des exigences du PLU) peuvent aussi cacher eux-mêmes des coûts évités indirects : si le bassin de rétention à construire en cas de parking classique vient prendre la place de 5 ou 10 places de parking, cela représente pour un centre commercial, par exemple, du chiffre d’affaires en moins sur de nombreuses années. Cela peut être un coût indirect considérable qu’un parking perméable évite.

 

Dans ces coûts évités, il faut intégrer aussi ceux liés aux risques d’inondation.
En garantissant une infiltration de la quasi totalité des eaux de pluie qui tombent sur la parcelle (voire 100%), on garantit d’éviter de contribuer aux dégâts des inondations et donc à leur coûts. Si l’on prend le seul critère de réparation (ce que paie les assurances), ces coûts de réparation sont de l’ordre de 1,5 milliards par an (payés par les assurances), auxquels s’ajoutent des coûts indirects dont l’estimation dépend de la méthode de calcul.

 

Certes, ces coûts généraux et presque “macro-économiques” sont difficiles à intégrer dans un calcul de risque à l’échelle d’un simple projet. 
Cependant, si on les met en corrélation avec le niveau de risque d’inondation dans la zone sur laquelle on intervient, on peut créer un indice de coût d’inondation évité par le projet ou au moins de contribution du projet à la réduction des coûts d’inondation.

 

Comme évoqué en introduction de cet article, l’enjeu pour un parking écologique est de contribuer à la gestion de l’eau.
Ou, au moins, comme dans le serment d’Hippocrate : tout d’abord de ne pas nuire. Donc de ne pas ajouter aux dégâts provoqués d’ores et déjà ou potentiellement par l’imperméabilisation des sols du secteur concerné.

On pourra ainsi proposer dans la présentation du projet un tableau global de la contribution du projet : 

 

 

Côté “bénéfices” :
1- Coûts directs et indirects évités pour le projet lui-même (ce que seraient les coûts directs et indirects de l’imperméabilisation du parking lui-même sur 10 ou 20 ans : réfection du bitume, coût d’un éventuel bassin de rétention, manque à gagner en cas de bassin de rétention ou autres aménagement imposé,… )

2- Contribution positive à la gestion des eaux pluviale de la zone (en contribuant à l’infiltration des eaux, à l’évapotranspiration et donc à la lutte contre les îlots de chaleur, etc. ). Quand bien même cette contribution n’est pas chiffrable, elle peut, dans le cas d’une entreprise par exemple, être présentée en des termes tel que “amélioration de l’image de marque auprès des riverains”, “amélioration de la position de négociation future auprès des autorités locales”, etc.

 

Côté “coûts” :
1- Le montant total du projet de parking écologique, avec mise en évidence du surcoût par rapport à un parking classique imperméable en bitume ou gravier, véritable enjeu du raisonnement.

Présenté ainsi, le raisonnement de la prise de décision devient celui du retour sur le léger sur-investissement consenti, au regard de sa durée d’amortissement réel et de sa contribution positive à l’écosystème du quartier.

 

On pourra commencer la présentation en rappelant le B-A-BA : que les alternatives aux revêtements bitumineux pour les parkings existent !
Parfois les décideurs l’ont oublié ou n’y pensent pas pour un projet précis.

Par exemple, on peut rappeler l’existence des pavés drainants, des dalles pour parking, des plaques drainantes, des dalles à engazonner en béton, etc. De plus, il est important de rappeler la dimension esthétique : imaginer de voir stationner des voitures sur une pelouse ou sur un parking végétal fait appel au sens le plus utilisé en matière de prise de décision : la vue.

coût des inondations en France

Comment faire un parking végétalisé ?

Qui pose cette question ?

directeur hypermarché loi Alur
Directeur d'hypermarché
terrassier parking écologique
Terrassier

Ce type de question est souvent posé au moment où l’on doit choisir le type de parking perméable à réaliser. Il est posé tout autant par les maîtres d’ouvrage (directeur d’hypermarché) que par des artisans qui cherchent à élargir leur champ d’action en amont du chantier.

Ils ont besoin de bien comprendre les facteurs de succès d’un tel projet. 

Comment y répondre

Pour créer un parking végétalisé, il est important de vérifier que la végétalisation correspond bien à l’usage qui sera fait du parking. L’enjeu de perméabilité du parking peut tout à fait être atteint avec des solutions non végétalisées. Il faut donc bien avoir comparé préalablement les différentes solutions (voir cette page  comparant les systèmes possibles).

La végétalisation

C’est la question-clé pour qui n’est pas habitué à gérer la dimension végétale dans un projet de construction.
Il s’agit souvent de choisir les bonnes dalles pour assurer une surface solide et perméable qui permettra de faire pousser de la végétation. Les dalles en PEBD recyclé (de type ECORASTER) telles que celles proposées par ECOVEGETAL offrent une excellente option pour créer un parking végétalisé résistant et écologique.

Ces dalles alvéolées sont faciles à installer et permettent de créer un sol stabilisé perméable qui permet à l’eau de s’écouler à travers la surface. Autre option possible et alternative aux dalles pour parking voiture en PEBD : les dalles de pavage parking béton qui offrent aussi une excellente stabilité pour les véhicules tout en permettant la croissance de l’herbe. 

Pour créer un stationnement végétalisé, il est important de choisir des dalles à engazonner ou des dalles engazonnables béton qui permettront la croissance de l’herbe à travers les interstices.

Lors de ses recherches pour trouver la bonne solution, on entendra parler de dalles ajourées, de plaques drainantes ou de dalles drainantes pour les parkings drainants. L’important est de permettre à l’eau de s’écouler rapidement à travers la surface, évitant ainsi les problèmes d’inondation.

Il faut donc absolument raisonner en tenant compte du type de sol sur lequel on se trouve, de la façon dont l’eau devra s’infiltrer et du terrassement éventuellement nécessaire sous la surface infiltrante.

Les dalles à engazonner carrossables sont une option intéressante pour un stationnement végétalisé. Les plaques evergreen et les dalles stabilisatrices gazon sont également des options à considérer.

Il est important de noter les limites des solutions de type caillebotis qui peuvent s’écraser sous le poids des voitures et provoquer de la boue localement. En somme, le choix des dalles pour parking voiture doit être réfléchi en fonction de l’usage qui sera fait du parking, de la solidité et de la perméabilité de la surface, ainsi que de la capacité de la végétation à se développer. ECOVEGETAL propose plusieurs options intéressantes pour créer un stationnement végétalisé à la fois esthétique et écologique.

 

 

Quel gazon pour un parking ?

Se garer sur l’herbe ? Mauvaise idée.

Une étude menée par la Virginia Tech University en 2010* a montré que l’herbe naturelle avait une résistance limitée aux passages répétés de véhicules et d’engins lourds. Les résultats de l’étude ont montré que l’herbe avait tendance à se tasser et à se dégrader sous le poids des véhicules, surtout si la qualité de la pelouse était médiocre ou si le sol était trop humide ou trop sec.

D’autres études confirment que l’herbe a tendance à se tasser et à se dégrader sous le poids des véhicules, même si elle est en bonne santé.

En botanique, on sait que la résistance des espèces d’herbes et de graminées varie en fonction de leur densité, de leur profondeur racinaire, de leur croissance et de leur forme de feuille. Certaines espèces peuvent être plus résistantes aux piétinements ou aux passages répétés d’engins lourds que d’autres, mais en général, l’herbe naturelle a une résistance limitée.
Il suffit de faire l’expérience lorsque lors de grandes manifestations (brocantes, festivals, etc.), on installe les parkings dans des champs alentour et que la météo tourne à la pluie. 

 

Si le nombre de rotations des véhicules le permet

Si le nombre de rotations de véhicules moyen sur votre parking le permet, alors les systèmes ad-hoc permettront au gazon de pousser entre les structures qui, elles-mêmes, supportent le poids des véhicules.

La nature du gazon que l’on sème dans ces structures peut devenir alors une question importante.

Dans quoi pousse le gazon ?

Il existe plusieurs types de graminées qui peuvent être utilisées pour créer un gazon durable et résistant pour les parkings enherbés. Par exemple, la fétuque rouge est une variété de gazon qui est très résistante à l’usure et tolérante à la sécheresse, ce qui la rend idéale pour les parkings enherbés. Une autre option est le pâturin des prés, qui est également très résistant et durable.

En réalité, la vraiz question est de savoir dans quoi pousse le gazon du parking végétalisé.

S’il pousse directement dans de la terre, posée entre les alvéoles d’une structure donnée, alors il faudra veiller à ce que le système reste perméable et que l’on ne se retrouve pas dans le cas de figure précédent (celui des brocantes ou des festivals). 

Rien n’est plus dense que la terre. Et si elle se tasse, l’eau qui tombera dessus aura du mal à s’infiltrer et donnera un système boueux, même si du gazon a poussé entre les alvéoles.

Les dalles plastique PEBD de la marque ECOVEGETAL offrent une excellente solution pour créer des parkings végétalisés et enherbés résistants : tout simplement parce qu’ils sont drainants par nature. L’eau ruisselle entre les alvéoles, mais aussi dans les alvéoles elles-mêmes, puis que le système n’a pas recours à de la terre, mais à un substrat dont la densité est moindre que celle de la terre.

Il est donc important de noter que pour les parkings végétalisés, la structure en nid d’abeilles des dalles permet de créer un support pour des espèces végétales variées, offrant une véritable alternative à l’herbe. Les dalles permettent ainsi de créer une véritable “prairie” de plantes variées, allant des sedums aux plantes grasses. Cela permet de créer un sol perméable, résistant, qui favorise la biodiversité et offre un véritable impact esthétique.

 

* source : Virginia Tech University – “Evaluation of Turfgrass Response to Vehicle Traffic” (2010), menée par Michael Goatley, Jr. et David McCall

Image de Pierre GEORGEL
Pierre GEORGEL

Passionné de botanique depuis son enfance, a transformé son amour pour les plantes en une carrière florissante. Après des études réussies en horticulture et en paysagisme, il a lancé un projet audacieux à 20 ans : un jardin sur le toit du garage familial. Malgré des débuts difficiles, il co-fonde ECOVEGETAL, qui devient en 15 ans la référence en France pour les jardins sur toits et parkings. Une belle histoire d'innovation et de passion transformées en succès entrepreneurial.

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